Radiobiologiste au laboratoire LITO
Quel est ton parcours ?
Après l’obtention d’un bac STL, je me suis inscrite en Licence de biologie à l’UPMC (Université Pierre et Marie Curie). A la fin de la deuxième année (n’ayant pas validé tous les modules), j’ai bifurqué sur un DEUST, toujours à Jussieu. Après l’obtention de ce diplôme (plus très sûre de ce que je voulais comme travail pour une grande partie de ma vie), j’ai travaillé 7 mois pour pouvoir partir 5 mois en Australie. Ce voyage m’a apporté la certitude de continuer en biologie, la semaine de mon retour je me suis inscrite en Licence Pro. J’ai réalisé mon alternance au sein du LIMP (Laboratoire d’Imagerie Moléculaire Positonique) où j’ai fini par rester 7 ans en faisant un master et une thèse. Une fois ma thèse soutenue, je suis entrée à l’Institut Curie en tant que Post-Doc pour un peu moins de 2 ans et je suis actuellement en CDI dans le département de Radiopharmacologie.
Quel était ton sujet de thèse ?
" Comparaison de radiotraceurs marqués au gallium-68 et au fluor-18 pour l'imagerie TEP de modèles précliniques de neuroblastome, de glioblastome ou de cancer bronchopulmonaire. "
En quelques mots, j'ai travaillé sur le développement d’agents d’imagerie, je les ai étudiés en préclinique pour apporter des solutions en clinique et faire évoluer la prise en charge de patients atteints de certains cancers.
Quel était l'objectif de ton post-doctorat ?
L'objectif était d'étudier la radiopharmacocinétique d'un nouveau traceur dans le cadre d'un essai clinique. L'étude porte sur le comportement de la molécule chez des patients atteints d'un chordome (tumeur rare) grâce à l'analyse d'images dynamiques, la quantification du traceur dans les prélèvements sanguins et la modélisation compartimentale.
Quelle fonction occupes-tu aujourd'hui ?
Chef de projet R&D
Qu'est-ce qui te plait particulièrement dans ton travail ?
La croisée des mondes ! J'aime beaucoup travailler avec différentes spécialités, construire mes recherches grâce aux savoirs de chacun pour résoudre les énigmes du vivant.
Si tu étais un livre ?
Je serais un « Océan d'amour » parce qu'il n'y a pas de mots...